Georges PLOQUIN

Critique

Au fil de nombreuses galeries parisiennes, françaises et étrangères, et d'articles pertinents dans la presse spécialisée, dont l'Amateur d'Art du cher Pierre Imbourg, le peintre-pastelliste Georges PLOQUIN se situe dans la grande et convaincante lignée de ces artistes d'après-guerre qui, contre vents et marées, ont résisté aux modes juteuses et maintenu et préservé un figuratif renouvelé, poétique et captivant, et cela, quant à cet artiste, avec talent depuis un demi-siècle, comme un grand pro de l'art, en véritable créateur d'atelier, et grâce aussi à son instinct médité, et transmis au gré de ses réflexions et de l'impact que les sites et les êtres déclenchent en lui. Dans ses œuvres, tout est frémissant de charme, d'élégance et d'évocation. Il s'y instaure une sérénité au fil de recherches formelles de lumière et de couleurs, fruits d'une puissance feutrée mais irrésistible, où le merveilleux deviendrait quotidien grâce à la sensibilité de Georges PLOQUIN, ce qui ne l'empêche nullement de se baser sur la rigueur de la composition et de la vitalité de l'anecdote. Sublimer la pensée par le réel n'est pas chose aisée et l'artiste s'y emploie avec brio, tout en maintenant les valeurs du mouvement dans une composition fluide mais imparable qui montre à quel point la maîtrise est au rendez-vous, mais qu'elle recrée un univers de légende lumineux.

André RUELLAN, critique d'art

Expositions

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